[Critique - Cinéma - Dis-moi juste que tu m'aimes]
- Bernard

- 9 avr.
- 1 min de lecture
Vu Dis-moi juste que tu m’aimes, d’Anne Le Ny, avec Omar Sy, Élodie Bouchez, Vanessa Paradis et José Garcia. À voir absolument pour le jeu remarquable des acteurs et le rythme hitchcockien d’un suspense parfois insoutenable (je n’en dévoilerai pas ici l’argument). Une seule grosse réserve : il n’y a pas de fin pour clore dûment cette tragédie ! C’est comme si la réalisatrice et la scénariste avaient sauté en marche d’un train que le spectateur verrait à regret s’éloigner.
Un parallèle à faire, quant au thème traité, avec L’Amour et les forêts. Mais, pour le film de Valérie Donzelli, il s’agit du portrait d’un pervers narcissique. Pour Dis-moi juste, c’est plutôt celui d’un prédateur.
De remarquables œuvres de femmes, où les héroïnes sont prises dans les rets d’une masculinité plus morbide que machiste mais dont on perçoit d’emblée la monstrueuse vraisemblance.




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